Sainte marie Madagascar

Grâce à ses forêts luxuriantes, ses jolies plages et surtout son histoire, l’île de Sainte-Marie Madagascar est devenue une destination pour de nombreux touristes. Cette île est célèbre pour son caractère authentique.

De par sa superficie, Sainte-Marie est la 2e île de Madagascar après l’île de Nosy-Be. Elle se trouve au large de la côte Est de l’île rouge, à environ 35 kilomètres de la cote. À la forme allongée, Sainte-Marie jouit d’une superficie de 200 km² et a pour voisine l’île aux Nattes qui lui est distante de 400 mètres.

Sainte-Marie,  Nosy Boraha en malgache, est une île de 49 km de long sur 5 km de large au large de la côte Est de Madagascar au cœur de l’Océan Indien. Sainte-Marie  vous offre un paysage idyllique composé de petits villages de pêcheurs et de longues plages de sable fin, bordées de cocotiers elle vous promet le dépaysement ! Une oasis de verdure naturelle avec ses forêts primitives, ses espèces florales et ses baleines à bosse en saison.

Lieu préservé du tourisme de masse, elle est le lieu de villégiature privilégié des habitants de villes malgaches comme Antananarivo qui souhaitent se reposer et profiter d’un décor idyllique constitué de plages désertes et de villages de pêcheurs.

Nosy Boraha s’entoure de plusieurs kilomètres de plage de sable fin, à proximité des baies d’Antongil et de Tintingue, anciens repaires présumés de pirates.

L’île a hérité d’un beau métissage culturel et linguistique. La population parle principalement le Saint-Marien, une association de la langue française et des dialectes de la Grande Île, en plus de quelques influences bantoues, anglaises et indonésiennes. La gentillesse et la générosité des habitants font aussi partie des atouts qui renforcent le charme de la destination. Laissez-vous submerger par l’atmosphère paisible des lieux et la joie de vivre de la population.

Sommaire

1          Géographie

2          Climat

3          Une histoire romanesque

4          Cuisine

5          Économie

6          Agriculture

7          Pêche

8          Tourisme

9          Transports

10       Une végétation luxuriante

11       Une faune et une flore endémiques

Géographie

Situé sur la côte Est de Madagascar, l’Ile Sainte Marie n’est qu’à5km de la Grande Terre.

De forme allongée, elle mesure 49 km dans sa  longueur sur 5 km de large, avec une orientation sud-sud-ouest/nord-nord-est. Au sud, l’île aux Nattes (2,5 km sur 1,5 km) est séparée de l’île Sainte-Marie par un bras de mer d’environ 200 m de large. Un lagon entoure ces deux îles.

L’île est relativement plate : altitude maximale 121 m. D’importantes plaines se regroupent sur les parties nord et sud ainsi que dans l’est. Les types de sol varient : ferralitiques au centre et sablonneux sur les côtes, à faible fertilité, convenant au cocotier et à l’arbre à pain.

Le village principal est Ambodifotatra, à environ 10 km du sud de l’île.

Les célèbres baies d’Antogily et de Tataingo ont été des repaires de pirates des mers du Sud, l’activité des flibustiers et forbans y connaissant une croissance entre 1620 et 1680.

Végétation luxuriante, plages, baies et criques vous attendent dans cette contrée de rêve. L’île principale se visite à pied, en vélo, ou en scooter. Même si les reliefs sont accidentés dans la partie Est, celle-ci propose de belles plages, comme celle de péninsule Ampanihy qui se détache des terres par la baie d’Ampanihy. Les amateurs de baignade doivent faire preuve de vigilance, car les eaux y sont profondes. Pour atteindre les baies et les criques les plus isolées, vous devrez louer une pirogue.

Climat

A Sainte-Marie, le flux océanique de l’alizé apporte une pluviométrie annuelle très importante, avec plus de 3 500 mm de pluie par an, sainte marie est l’ile la plus humide et la plus arrosé de Madagascar. L’île a un climat tropical très humide. En fait il pleut toute l’année sur l’ile de sainte Marie. On dit qu’il y a 2 saisons à sainte marie, la saison des pluies et la saison pluvieuse !

La distribution mensuelle des pluies est supérieure à 300 mm, un peu moins pour les mois de septembre, octobre, novembre. Les températures varient de décembre à mars entre 34° C le jour et 25°C la nuit, de mai à octobre, 28°C le jour et 20°C la nuit. De janvier à mars, passent les dépressions dont certaines évolueront en Cyclone tropical souvent ravageur. En dehors de cette période, au mois d’avril, le vent souffle très fort du Sud Est et le régime d’alizé s’établit avec une intensité augmentant jusqu’au mois d’août. À partir du mois d’octobre, le vent recule et souffle tantôt de l’Est-Sud Est tantôt du Nord-Nord Est en restant modéré.

Une histoire romanesque

Vers 1506, des navigateurs portugais découvrirent l’île, le jour de l’Assomption, en échappant à un naufrage, et nommèrent l’endroit en l’honneur de la Vierge Santa-Maria . À cette époque, de Constantin fait la description suivante de l’île : « Les hommes avaient quatre javelines garnies de pointe d’argent, ils n’avaient qu’un vêtement tissé de quelques herbes de diverses couleurs. C’étaient de grands hommes, puissants, tels que sont tous ceux de cette île. Ils ont de grands boucliers de bois. Le paysage est agréable. Elle est remplie de grands arbres très beaux et très verts. Le terrain est fort haut, mais en naviguant le long de la côte, on vit qu’elle était séparée en deux îles. »

Non loin des voies maritimes où transitaient des navires revenant des Indes, pourvue de baies et de criques protégées des tempêtes et abondant en fruits et en eau douce, Sainte-Marie devint une base pour les pirates du 17e au 18 e siècle.

Pendant deux siècles, Nosy Boraha devint un important repaire de pirates. La majorité des navires qui y passaient furent vandalisés. Les boucaniers bénéficièrent d’un abri sécurisé à Sainte-Marie.

Ils pillèrent tous les transporteurs d’épices venus d’Inde, ayant accosté sur l’île pour s’approvisionner ou réparer les navires.

Certains historiens estiment à 1 000 le nombre de pirates qui ont trouvé refuge sur l’île.

Des tombes de pirates se nichent dans la baie, à proximité d’Ambodifotatra.

L’île aux Forbans, située au cœur de la baie d’Ambodifotatra, verra séjourner des figures légendaires de la piraterie telles que : John Avery, Christophe Condent, Thomas Tew, William Kidd, et Olivier Le Vasseur. De nombreux vestiges de cette histoire subsistent à Sainte-Marie. Dans la baie des Forbans gisent encore des épaves en ruine de vaisseaux pirates.

Sainte-Marie est située sur deux importantes routes commerciales: celle de la mer Rouge et celle de l’océan Indien. À l’époque déjà, la population y était accueillante, la nourriture abondante et aucune puissance européenne ne tenait l’île. La proche région devint au cours du 18 siècle particulièrement prisée des pirates alors que les Caraïbes, jusqu’alors lieu de regroupement privilégié de la flibuste internationale, diminuait en popularité. Les allées et venues des galions espagnols chargés de trésors se faisaient plus rares dans les Caraïbes. Les nations européennes ne tolérant plus la piraterie, encourageaient la chasse aux pirates par leurs patrouilles navales dans les eaux caribéennes.

Les premiers Pirates Européens débarquèrent à Nosy Boraha vers la fin du 16e siècle. Le pirate Thomas White épousa une princesse de la region Est de Madagascar. Leur union permit la naissance de dynastie Zanamalata. Leur fils Ratsimilaho fonda le groupe ethnique Betsimisaraka, réunissant les tribus côtières.

L’origine du peuplement de l’île demeure mystérieuse encore aujourd’hui. Une certitude persiste : de 1684 à 1724, elle fut l’un des berceaux de la piraterie dans l’Océan Indien, devenant une base stratégique pour les flibustiers tels que David Williams, Thomas Tew, Thomas White, La Buse, Plentain et bien d’autres encore.

Aujourd’hui, l’Ile aux Forbans est un cimetière important témoignant de leur passage et de leur installation dans cette île paradisiaque. Ils établirent des villages fortifiés, se marièrent avec les filles des tribus locales et notamment celles des roitelets de l’époque et créèrent une véritable communauté, seuls contre l’humanité toute entière.

Vers 1720, les Malates, descendants des pirates établirent leur domination sur les peuplades locales qui n’opposèrent aucune résistance et notamment sur les Betsimisaraka depuis Foulpointe jusqu’à la baie d’Antongil voisine. Cette action fut menée par le plus célèbre d’entre eux : Ratsimilaho, fils d’un pirate anglais et de la fille d’un chef de Sainte Marie.

Ce dernier à sa mort, laissa un véritable royaume à sa fille Bety qui épousa un français, le caporal La Bigorne qui devint prince consort et céda Sainte Marie au Roi de France: l’acte de cession fut signé par la Reine Bety le 30 Juillet 1750 et jusqu’à très récemment, les Saint-Mariens disposaient d’un statut spécifique qui leur conférait la qualité de citoyens de droit commun français.

L’île, pacifiée par la Marine royale et déjà occupée par des ressortissants français dès 1750, est devenue une colonie française vers 1820-1822.. Elle fait partie du Gouvernement de Mayotte et n’est rattachée à la grande île de Madagascar qu’à la fin du siècle. En 1896, la dualité de l’appareil judiciaire est instituée : les Saints Mariens relèvent du Code civil tandis que les originaires de Madagascar ont une juridiction fondée sur les coutumes locales et les anciennes lois de la monarchie Merina.

Lors de l’Indépendance, compte tenu des facteurs historiques, un accord particulier sur l’état des personnes originaires de l’ile Sainte-Marie a été signé. Ils deviennent des nationaux malgaches avec un privilège spécial, ils sont admis à exercer sur le territoire de la République Française les droits attachés à la qualité de citoyens français. Ce privilège prendra fin en 1972.

Cuisine

La cuisine saint-marienne est principalement à base de poissons et fruits de mer. Le coco est roi de l’entrée au dessert : punch coco, fruits de mer et poissons sauce coco, gâteau et flanc au coco…

Économie

Agriculture

Les productions agricoles de l’île sont faibles en quantité et surtout pour l’autosubsistance : riz, manioc, patate douce… La principale production est celle du girofle Car la mer et un climat pluvieux  lui sont favorables.   : en moyenne par an, 600 tonnes de clous.

Pêche

Une grande variété de poissons de récif tels que mérous, perroquets, vivaneaux, capitaines, et pélagiques comme les thons, carangues, barracudas, dorade coryphène, espadon-voilier.. existe dans les eaux côtières de l’île. Langoustes bleues et rouges, et cigales de mer sont pêchées à la nasse, tandis que calamars et poulpes sont attrapés par la technique du lamparo. Une société de pêche industrielle existe depuis quelques années : elle soutient une pêche responsable et conditionne les captures avant de les exporter congelées vers l’île de la Réunion.

Tourisme

Destination touristique, l’île Sainte-Marie est connue pour son caractère authentique et préservé, ses regroupements de baleines à bosse, ses plages paradisiaques, son histoire romanesque et l’accueil de ses habitants.

Avec son caractère insulaire et les particularités du sol corallien, l’île offre une flore et une faune variée comme de nombreuses espèces de lémuriens ainsi qu’une large variété d’orchidées.

La côte Ouest de l’île, avec son point de vue Sahasely réserve un paysage de forêt de Ravinala et une petite cascade fascinante, ce magnifique point de vue dispose d’un sentier d’environ 800 mètres, propice à une balade au cœur d’un véritable arboretum. Et si la côte Est de Sainte-Marie est connue pour être le repère des amoureux de baignade avec ses côtes verdoyantes, entre le sud et les pointes nord se tapissent la magnifique baie d’Ampanihy et sa presqu’île.

Pour conjuguer exploration et histoire, il suffit de se laisser séduire par une excursion en pirogue en passant par la mangrove de la Côte Est pour accéder aux cimetières des pirates.

De par sa richesse naturelle, l’île de Sainte-Marie est un petit paradis pour les amoureux de la nature. C’est la destination par excellence pour se dépayser.

Tout comme à Nosy Komba ou Nosy be, l’incroyable spectacle de ballet exécuté par de nombreux groupes de baleines à bosse pendant l’hiver austral est un évènement à ne pas manquer pour les visiteurs de passage à Sainte-Marie. En effet chaque année, ces baleines quittent l’Antarctique, émigrent dans le canal du mozambique en passant par Nosy komba et Nosy be, continuent leur route jusqu’au canal de Sainte-Marie avant de rejoindre l’ile de la réunion. Avant leur retour vers les mers froides, ces baleines s’adonnent à cœur joie à des jeux amoureux et jouissent des conditions favorables à la croissance des petits. Même si à sainte marie les conditions difficiles de mer souvent très formé rendent la navigation et l’observation plus difficile que dans l’archipel de Nosy be, cela reste un spectacle à ne pas manquer ! N’oubliez pas l’appareil photo ! Un imperméable, un chapeau et la crème solaire.

Visiter le nord de l’ île

Le nord de l’île est une destination touristique très intéressante, mais réservée au courageux. La location d’un véhicule est indispensable, pour faire les 60 Km de route jusqu’aux piscines naturelles. Sinon, comptez 170 000 Ar en tuk-tuk.

Ensuite, direction la plage, accompagné d’un guide. Attention à ne pas vous laisser arnaquer : le guide voudra vous faire manger au restau de ses copains, et aura envie de vous laisser sur la plage au bout de 10 minutes.

La première piscine est la plus accessible, propre, peu profonde et sans vagues. La deuxième est dans le même esprit, mais moins accessible (il faudra marcher pieds nus, sur des cailloux), et de plus, est peu profonde. Enfin, la troisième est très difficile d’accès et des vagues fortes.

Attention, il y a des fady sur cette plage : vous n’avez le droit que d’y marcher pieds nus. Faites attention à respecter cela, pour ne pas froisser les locaux.

Que voir d’autres à Sainte-Marie ?

L’Église catholique qui date de 1857, dont l’autel est un cadeau de l’impératrice Eugénie de France.

Le vieux fort qui trône au sommet d’une colline. On peut encore y voir l’insigne de Louis XV.

L’île Forbans, de forme circulaire, qui abrite une ruine d’arc.

Le cimetière des pirates de Saint-Pierre, aménagé sur une péninsule, etc.

La réalisation de la route bitumée du Nord au Sud de l’île, l’accroissement démographique et la raréfaction des matériaux végétaux locaux ont entraîné une modification de l’habitat. Le milieu naturel ne sera bientôt plus présent que sur les côtes sud-est et nord-est de l’île : y subsistent toujours, sur pilotis, avec des murs en « falafa » et un toit en « ravina-potsika », les hameaux traditionnels dans des enclos bordés de clôtures fleuries. Le développement d’un tourisme durable sur le long terme passera par une sensibilisation des Saints-Mariens à la protection de l’environnement et une meilleure préservation des ressources naturelles de l’île : massifs forestiers, mangroves et fonds marins.

Transports

L’île dispose de son aérodrome. Elle est aussi accessible par voie maritime.

Aller à Sainte-Marie

L’avion

Par l’intermédiaire d’Air Madagascar au départ d’Antananarivo, Tamatave ou La Réunion, et d’Air Austral à La Réunion ou Toamasina.

Le moyen le plus simple de se rendre à Sainte-Marie est de prendre l’avion. Cela a un coût. En sortant de l’aéroport, vous pourrez prendre un tuktuk, certes onéreux (20 000 Ar), pour se rendre dans son hôtel.

Les grèves de la compagnie locale sont courantes, alors il n’est pas garanti que vous puissiez trouver un avion.

La route et le bateau

Un autre moyen de transport vers Sainte-Marie est de prendre le bateau depuis Sonierana Ivongo, un village à 200 km au nord de Tamatave (le trajet durera environ 10h).  Il faut alors aller en taxi-brousse jusqu’à Tamatave d’abord, ensuite prendre un taxi-brousse locale jusque  Sonierana Ivongo, et prendre le bateau tôt le matin. Les bateaux ne partent plus l’après-midi, pour des raisons de sécurité, car la mer est très dangereuse dans cette region.

Comment se déplacer sur l’ile ?

Sainte-Marie est une île longiforme. Un transport d’un point à un autre va vous faire traverser quelques kilomètres de brousse. A pied, c’est donc impossible. Le meilleur moyen de se déplacer est la location de deux-roues : velo,  moto, scooter …. Cela représente un cout supplémentaire à prévoir dans votre budget si vous désirez séjourner à sainte marie. Dernier moyen de déplacement, le tuk-tuk. Attention, l’addition va être salée.

Plan de l’île

Sainte-Marie se décompose en deux grandes parties : La partie Sud est la plus développée. L’aéroport se trouve tout au sud de l’île, il est le point de départ de la route. Le paysage y est déjà très beau ! La grande route serpente dans la végétation, longeant les plages et traversant de nombreux petits villages rudimentaires. Au bord de la route, on trouvera des gargottes, des bars, et surtout, des hôtels, qui bordent la plage ouest de l’île.  La route continue ainsi pendant 20 km, jusqu’à arriver à une ville : Ambodifotatra. C’est le point le plus animé de l’île, et on y trouvera les établissements de vie pratique : banques, poste, restaurants …

Après Ambodifotatra, la route continue son périple vers le nord ou vers l’est de l’île. La route vers le nord est intégralement goudronné depuis le début de l’année 2014. La route de l’Est est goudronnée à moitié : les sentiers de pistes alternent avec le bitume.

Une végétation luxuriante

L’île porte de nombreux surnoms dont celui de « l’île-jardin ». Sainte-Marie possède une luxuriance végétale remarquable du a son climat chaud et pluvieux toute l’année. Si les diverses cultures d’épices (girofle, cannelle, vanille, café, poivre) y prolifèrent, Sainte-Marie a su aussi conserver un large éventail des différentes sylves tropicales existant à Madagascar, dont une véritable forêt primaire.

Les forêts

Comme toutes les destinations de la côte Est de Madagascar, l’île de Sainte-Marie est soumise à une pluviométrie très forte, profitant à une nature luxuriante. Occupant une superficie de 400 ha, la forêt d’Ikalalao abrite de nombreuses variétés d’orchidées. C’est également le refuge de trois espèces de lémuriens : le Microcebus, le lémurien souris et le lémurien nain. Les caméléons qui y vivent sont tous endémiques.

La forêt secondaire d’Ambodena répertorie une grande variété d’oiseaux, de caméléons, de geckos et de grenouilles arborescentes. Côté primates, retrouvez-y des lémuriens souris, des lémuriens bruns à tête blanche, des lémuriens doux gris et des louveteaux rouge et blanc.

La forêt d’Ampanihy quant à elle est dominée par une mangrove à explorer en pirogue. Des tortues marines accostent parfois sur la plage pour y pondre leurs œufs.

Une faune et une flore endémiques

Le caractère insulaire du lieu et les particularités du sol corallien ont favorisé diverses adaptations, tant sur le plan animal que végétal. Sainte-Marie est ainsi dotée d’une faune et une flore très riche, on y rencontre entre autres espèces plusieurs types de lémuriens ainsi qu’une multitude d’orchidées, dont la magnifique Reine de Madagascar endémique de l’île aux Nattes.

Des fonds marins de qualité

À l’abri des requins voraces de la cote Est malgache, le lagon de l’île de Sainte-Marie est doté d’importantes constructions coralliennes.